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À Moëlan, le spectacle de danse à l'école de Kergroës sera filmé

Caroline Le Goff explique que « le principe de la danse à l’école est de ne pas arriver avec une chorégraphie toute faite : on part d’un thème et on construit ensemble ». © Le Télégramme
Caroline Le Goff explique que « le principe de la danse à l’école est de ne pas arriver avec une chorégraphie toute faite : on part d’un thème et on construit ensemble ». © Le Télégramme

La danseuse Caroline Le Goff intervient à l’école de Kergroës, à Moëlan, pour la création d’un spectacle. [...] Le thème du spectacle, articulé autour du travail des frères Lepage et de leur BD à la base de l’exposition créée par BD-Photos Moëlan il y a bientôt deux ans, est Voyage en Antarctique.

 

 

La danseuse Caroline Le Goff intervient à l’école de Kergroës, à Moëlan, pour la création d’un spectacle. Des interventions qui demandent un certain sens de l’adaptabilité ces temps-ci. « On continue coûte que coûte mais depuis 15 jours, on danse dehors. Malgré tout, les enfants sont super contents que ce projet ne soit pas abandonné », raconte-t-elle. Un « chouette projet », initié il y a longtemps et chamboulé juste avant la fin. « Nous étions si près du but, il ne restait que deux séances et le spectacle », ajoutent les instituteurs de l’école qui font tout leur possible pour aider.

 

L’adaptabilité est bel et bien le maître mot : « Le spectacle se fera sous le préau. Jouer en extérieur fait que nous sommes tributaires de la météo. C’est du challenge mais on rebondit ! s’exclame Caroline Le Goff. Il faut tout refaire, encore. C’est sûr qu’il faut être malléable et garder de l’humour ».

 

Voyage en Antarctique

 

Le thème du spectacle, articulé autour du travail des frères Lepage et de leur BD à la base de l’exposition créée par BD-Photos Moëlan il y a bientôt deux ans, est Voyage en Antarctique.

« J’ai valorisé les propositions des enfants mais tout ce qu’ils font, ce sont, à la base, leurs idées », précise la danseuse. Le spectacle sera filmé la semaine prochaine pour permettre d’avoir une trace et que les écoliers voient les autres : « J’avais prévu une danse où toute l’école était réunie. Ils l’ont travaillée mais on ne peut pas la faire. Même un filage n’est pas possible, chaque groupe passera l’un après l’autre sans se croiser. Alors oui, c’est vrai, sans contact à l’autre et sans rapport au sol, la danse perd en qualité. Après je fais de mon mieux pour que, malgré tout, on soit dans le plaisir du mouvement », termine Caroline Le Goff.

 

Le Télégramme, 29/01/2021

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